Inscrire la PLV dans la lame de fond écologique
La prise de conscience écologique et la pollution industrielle
Née dans la foulée du premier Jour de la Terre du 22 avril 1970, l’écologie politique s’est progressivement ancrée dans les consciences pour presque devenir aujourd’hui ce « fait social total » dont parlait Marcel Mauss : elle mobilise un très grand nombre d’acteurs et d’institutions, principalement au service de la collectivité. À l’instar du monde politique et de la société civile, les acteurs économiques ont un rôle prépondérant à jouer, voire même le premier rôle. Les fabricants de PLV doivent s’inscrire dans la tendance croissante de créer en tenant compte de l’écologie.
On l’oublie parfois, mais l’industrie engendre inévitablement de la pollution, de l’automobile à la santé en passant par la technologie de pointe. L’extraction, le raffinage, la découpe génèrent des déchets. Nos sociétés modernes l’acceptent mais cherchent à réguler les excès et de plus en plus à favoriser une économie circulaire, qui sache réinjecter dans le circuit de production des matériaux et des déchets usités. Par ses caractéristiques, la PLV peut s’y inscrire en partie tant par le choix de ses matières que sa participation aux certifications.
La PLV a les moyens de montrer l’exemple
Une PLV qui souhaite répondre aux défis écologiques en minimisant par exemple le nombre des matières utilisées mais aussi le traitement des matériaux. Le bois est par exemple perçu comme écologique dans l’imaginaire collectif, mais son traitement nécessite l’emploi de matériaux toxiques. Certaines matières, comme le bambou, nécessitent peut-être moins de traitements et peuvent représenter une alternative intéressante et pertinente, tant financièrement pour l’entreprise que pour l’environnement. Ailleurs, la PLV peut aussi proposer d’employer des éléments recyclés, minimisant tant ses coûts de fabrication que son impact et contribuant à montrer l’exemple.
En parallèle, il existe des labels qui peuvent responsabiliser les entreprises dans le choix de la manière dont est mise à disposition leur matière de travail. Pour rester sur le bois, divers labels se côtoient : Programme de reconnaissance des certifications forestières (PEFC), Forest Stewardship Council (FSC), etc. D’autres comprennent plus de caractéristiques, comme le label B Corporation, qui prend en compte notamment les exigences sociétales et environnementales. Somme toute, de nombreuses possibilités existent pour que la PLV contribue à faire prendre conscience et à illustrer par l’exemple la préoccupation écologique.