La cosmétique bio, une lame de fond
Une évolution qui gagne plusieurs secteurs
En 2017, le marché français du présentoir et de la PLV continuait de croître, pour dépasser 1,25 milliard d’euros. Ses principaux utilisateurs restaient, année après année, la beauté et la mode, qui représentaient à elles seules près d’un tiers du marché. La cosmétique, sous-secteur de taille de ce domaine, a connu parallèlement une évolution qui s’est révélée être une lame de fond et représente aujourd’hui 25% de notre chiffre d’affaires pour tous types de présentoirs, des displays aux accessoires en passant par les agencements sur mesure. Les gammes bio deviennent une norme qui occupe des parts de segment de marché croissantes. En France, cette réponse aux produits de beauté comportant des ingrédients chimiques représente, selon LSA Conso, un chiffre d’affaires en croissance de 62% et un autre, sous promo, de +66%.
Cette recherche du mieux comme du durable se développe dans de nombreux domaines. Outre le cosmétique, où nous retrouvons par exemple notre client L’Oréal avec sa marque La Provençale Bio, Le Présentoir Seiller – avec 12 ans d’expérience dans les présentoirs cosmétiques et de nombreuses références – travaille notamment avec des clients du secteur bio qui nous demandent notre impact carbone. Nous opérons nous-mêmes au moyen de machines électriques, et non plus avec de l’hydraulique avec huile comme auparavant. Nous utilisons en outre, pour réaliser vos présentoirs PLV / ILV, des produits intégralement recyclables comme l’acier, le bois et le carton (recyclables pour leur part à 30%). Selon la nature bio ou non de leurs produits cosmétiques, les entreprises doivent donc renforcer l’attractivité de leur PLV pour pouvoir concurrencer le bio et continuer de susciter l’adhésion de nouvelles clientèles.
La PLV pour s’adapter au nouveau contexte
Certains chiffres sont en effet en défaveur de l’industrie cosmétique traditionnelle. Les grandes et moyennes surfaces attirent moins lors des opérations beauté. L’extension du bio, au départ cantonné à l’alimentation, a été rejointe par le développement de circuits alternatifs, des fréquentations moindres des grandes surfaces, mais aussi des scandales sanitaires à répétition. L’industrie cosmétique conventionnelle a notamment fait l’objet d’une enquête publique de l’ECHA (European Chemicals Agency, missionnée par la Commission européenne) en vue d’interdire les microplastiques dans les cosmétiques. En parallèle, certaines substances comme les phtalates et les parabènes ont été critiquées par des associations de consommateurs et des ONG de protection de l’environnement.
Fondées ou non, les critiques émises entraînent l’apparition de nouveaux produits avec des ingrédients et des arguments qui demandent une présentation adaptée pour accroître leurs taux de conversion. Des gels douches aux vernis à ongles, des soins pour la peau aux crèmes solaires, les compositions cosmétiques bio sont variées : fruits, légumes, fleurs, plantes, racines, ou encore, selon Le Figaro Madame, des produits de ruche, du lait d’ânesse ou de la bave d’escargot. La démocratisation de l’offre, que nous avons déjà mentionnée dans notre article sur le marché de l’onglerie, a contribué aux performances du bio en grandes surfaces : les marques de distributeurs (MDD) d’hygiène-beauté ont augmenté de 44% sur un trimestre. Dans cette guerre économique, le présentoir, la PLV / ILV, outil marketing à l’efficacité reconnue, jouera un rôle central pour décider le consommateur à s’orienter vers un type de produit cosmétique plutôt qu’un autre.